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chantier intellectuel d'une tête brune
23 janvier 2010

un de plus

C'est une cocotte minute qui... non ça fait ménagère (et ?). Ca va bientot exploser et je garantie les dégats. Un enfant de ce qu'il y a de plus pur et vif à qui on a donné des coups de massue pour devenir un adulte, ne pourra que les retourner. J'ai un mélange de dédain, de pitié mais au fond d'envie (OKKK) pour les autres. Mon premier souvenir d'enfant c'est de marcher vers une salle de classe, mon deuxième c'est une blonde qui chante le cahier des contines, c'était peut être la première fille que j'entendais chanter alors que le reste de la salle est silencieuse, longue carrière sentimentale en vue. Mon souvenir principal de maternelle c'est les excités du slip qui courrent partout et que j'engueule quand ils me bousculent, dégout puis pitié pour ces sous-homelets. J'ai cultivé la difference de ma famille en enviant les blancs d'oeuf et leurs sacs de valeurs occidentale en synthétique. Ca s'étend, entre sentiment de rejet et prostitution ratée, je sais pas mentir sur des choses graves mais je sais souffrir sans me maquiller. Je dois alors être de ces âmes nobles, incapable de faire du mal  ou du faux par interêt personnel, Platon m'aurait adoré.

C'est pas beau l'auto-félation mais même si je m'envoie des fleurs, je suis certain de sous-éstimer encore ma force telle que je l'imagine, avant même de l'avoir touchée. Il y a cet immense manque de fondations qui dérange tout mais ça se règle, à coup de marteau. On poussera les basses d'ici la, et on verra.

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