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chantier intellectuel d'une tête brune
15 janvier 2010

Une rééducation dure le temps qu'elle dure.

Le pire c'est que j'allais écrire des choses plus normales, mais l'equilibre s'est rompu alors je redégringole un peu avant de remonter, une nouvelle fois et c'est fou la force que j'ai.

Je ne suis pas en posséssion de mes moyens, dieu sait que j'en ai mais tout m'échappe. C'est un mélange de Doute, de Désordre et de manque d'orientation. Dieu est mort et on m'a decoupé les parties. Pas de cadre, pas de direction, de ligne de conduite, de repères, d'équilibre. Ouverture d'esprit + intelligence + désordre émotionnel  = chaos intérieur hiroshimique. Le pire c'est la météo de mes attitudes, la plus imprévisible, aléatoire. Le calme intérieur n'est pas donné à tout le monde, il a un prix. J'y travaille tellement, mais surement dans de mauvais sens et puis parce que " bon " change souvent de définition, je change souvent mais c'est toujours le retour au même point apres rechute, ici. Je suis sur que j'ai une merde, une petite boule verte dans le coeur que j'ai du avaler sans m'en rendre compte et que je si je la vomissais, tout partirait . C'est un peu ça, j'aimerais me vomir des fois, histoire d'être plus leger. 

Les autres ? Au fond ils m'ont sauvé. Si j'étais seul je me serais accroché bêtement à quoi ? A ma propre merde ? Ca s'appelle un suicide. Rien de méchant chez eux, le mauvais m'est intérieur. J'ai appris que Socrate pratiquait une sorte de Ju Jui Tsu de la pensée : utiliser la force de l'autre pour la retourner contre eux. Je devrais utiliser le petit enfer puissant en moi et le retourner un peu. Les limites d'une pensée c'est le crâne.

Pourquoi c'est dur ? Parce que ça a été tres fort, inmaitrisable, alors on prend vite l'habitude de se faire emporter, meme si la tempête est passée. Se dépasser un peu plus chaque jour. Je note que je me bat énornement, mais peut être souvent mal, je frappe aux mauvais endroits ou bien dans le vide. J'vais passer ma vie à me battre, par peur de retomber bas.

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