Je m'entete à me dire que c'est une necessité,

Je m'entete à me dire que c'est une necessité, alors necessitons.

Est ce que je peux appeler ça un semblant de retour à la normale ? Je me bat, je me bat, je me trouve toutes les peines du monde, aussi vraies soient-elles, mon vrai problème est ailleurs. Mon vrai problème c'est la trop forte emotivité, les revirements d'etats d'ame, le fort taux de stress et d'auto torture, qui me font entre autre me fondre dans un monde virtuel ou je réalise mes fantasmes, irréalisables dans le réel, ce qui me fait plus de mal qu'autre chose. 

C'est vrai que si on revient aux bases du vrai probleme, on résume : idées delirantes, paranoïa, tres basse estime de soi, stress et anxieté maximum. Ca ronge.Tellement qu'on perd toute simplicité. On cherche par stress et anxieté a expliquer des choses, elles meme crées par stress et anxieté et ainsi de suite pendant plus de deux ans et demi, y'a de quoi se déconnecter, et de perdre le fil.

Et j'en accuse la vie, d'un coté c'est le signe que j'admet que le problème n'est pas de mon plein gré, c'est un debut. Non je ne suis pas masochiste, même si à force par habitude on le devient.

Mon vrai problème remonte à cette tempête qui a agité de trop mon lac emotionel, à y boire la tasse chaque seconde sans jamais mourrir.

J'ai poursuivi des fantômes differents pendant tout ce temps, heuresement qu'aujourd'hui j'en ai marre et ne voit décidement pas le bout du tunnel. C'est qu'il n'y en a pas, il faut revenir en arrière  doucement  et prendre un chemin moins sombre. Dieu sait que mine de rien, ça va aller vite.

Je ne veux pas attendre grand chose je ne suis pas spécial, je ne suis pas un flocon de neige. Je ne veux plus rêver des fins, mais plutôt toucher les moyens quitte à être norme-al. Etre normal, avant de ne pas etre exceptionnellement bien, c'est d'abord de pas être exceptionellement mauvais.  C'est une réussite dans son style. Je crois pas avoir les épaules pour supporter le poids des acquis, en tout cas pas maintenant. Je les ai eues, j'en ai eu des acquis, je les ai perdu, ainsi que les épaules, dieu sait que l'herbe y a contribué. 

C'est ma période je me libère de tout, besoin de legereté avant de pouvoir re-porter des choses, petit à petit, ça c'est un petit peu loin encore, mais c'est dans les idées.

Dans les vingtaines de gens que vous croisez par jour, combien se trimballent avec un post it dans la poche arrière ( ou pire : avant ) , avec écrit :

pas bien : se baser sur le passé

bien : optimisme , amour et force

pas bien : paranoia

pas bien : chercher les normes

bien : s'ecouter, et s'exprimer

pas bien : rever, imaginer ----> branlette

pas bien : se torturer la personne

Combien ?

Le pire c'est peut etre :  combien en aurait besoin ? mais n'aurait pas la force d'aller jusqu'au bout ?  preferent survivre a mariner dans une petite merdre interieure , avec des armes en carton ?